Vendredi 16 août : 20h
Sous la direction de Jonathan Haskell
Programme :
- L. van Beethoven (1770-1827) : Ouverture de Fidelio
- P. de Sarasate (1844-1908) : Fantaisie sur Carmen, op. 25
- A. Vivaldi (1678-1741) : Concerto en do majeur RV 443
Pause
- L.v.Beethoven (1770-1827) : Symphonie n°7 en la majeur op. 92
Adélaïde Ferrière, marimba
La vivacité et la grâce !
Sur cinq octaves et munie de quatre baguettes, Adélaïde Ferrière fait sonner son instrument au timbre chaud avec une grande expressivité, une maîtrise technique éblouissante. À vingt ans, elle remporte en 2017 une Victoire de la musique classique dans la catégorie « Révélation soliste instrumental de l’année » puis le 1er prix de la compétition internationale de musique de Salzbourg, « Grand Prize Virtuoso ».
À Dijon, Adélaïde fait ses premiers pas dans le monde de la musique et de la percussion entourée par des parents musiciens. Après avoir remporté de nombreux prix à des concours internationaux, elle obtient un Master avec distinction en 2017 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres. Elle est lauréate de la Fondation Safran pour la Musique en 2017 ainsi que de l’Adami.
La même année, elle se produit sur la scène de l’Opéra de Paris lors de 20 représentations, pour la création du ballet « Play » du chorégraphe Alexander Ekman, et travaille en étroite collaboration avec Mikaël Karlsson, compositeur de la musique originale du projet, qui lui dédiera une œuvre pour percussion solo en 2019.
En 2018, elle rejoint le Trio KDM aux côtés du percussionniste Gilles Durot, l’accordéoniste Anthony Millet et entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le Trio Xenakis.
La jeune percussionniste est invitée à se produire en soliste dans différents festivals ou sur des scènes prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, l’Auditorium de Radio-France, le Mozarteum de Salzbourg, la National Portrait Gallery de Londres, le Merkin Concert Hall de New York, la Philharmonie
du Luxembourg et au sein de prestigieux festivals.
Elle a participé à plusieurs créations mondiales dont le « Concerto pour deux cors et percussion » d’Alexandre Ouzounoff, la pièce « Early Summer Rain » de Camille Pépin, l’Oratorio « Cris » de Thierry Escaich, ou encore « Rhapsodie Monstre » d’Alexandros Markéas lors du Festival Présences.
Elle est soutenue par Southern Percussion UK et Black Swamp Percussions USA.
Adélaïde Ferrière est à l’aube d’une éblouissante carrière.
« La jeune femme incarne l’arrivée des percussions sur le devant de la scène classique. » (Le Figaro)
« L’étourdissante percussionniste sait manier les baguettes avec une impressionnante agilité, elle fait sonner son marimba avec une épatante expressivité. » (Télérama)
« Sa dextérité, sa grâce chorégraphique et sa maîtrise étonnante captivent. » (Classica)
« Elle dévale ses cinq octaves avec une agilité juvénile. » (Diapason)
Jonathan Haskell, direction
Migrant d’un grand lac (le Lac Michigan) à un autre (le Léman) Jonathan Haskell s’établit à Genève en 1978. Élève en direction d’orchestre de Léon Barzin, protégé de Toscanini et d’Otto-Werner Mueller, ancien professeur à Juilliard, il remporte un prix au concours Gino Marinuzzi de San Remo.
Il obtient son Bachelor of Arts avec la mention summa cum laude ainsi que son Master à l’Université de Yale et y intègre la société Phi Beta Kappa. Comme chef invité, il a dirigé des orchestres tels que La Tonhalle de Zurich, les Orchestres Philharmoniques de Monaco, Nice, Strasbourg et Liège, l’Orchestre de l’Opéra de Gênes, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, le Musikkollegium de Winterthur, les Orchestres de la Radio de Bâle et Lugano et, à la demande de Fabio Luisi, le Philharmonique de Graz, ainsi qu’à maintes occasions, l’Orchestre de la Suisse Romande (enregistrements radiophoniques et concert d’été). Par ailleurs, il a conçu et dirigé plusieurs projets de concerts pour enfants avec les orchestres symphoniques cités.
Ardent défenseur de la musique contemporaine, il a conduit l’Ensemble Contrechamps, MusikFabrik et l’Ensemble Orchestral Contemporain à Firminy, Grenoble et Lyon. Il a créé en Suisse l’opéra « La Demande en Mariage » du Suisse Richard Dubugnon, interprété par l’Orchestre de la Suisse Romande en 2013. À Genève, il a dirigé en création mondiale « Le Procès de Michel Servet » de Shauna Beesley, ainsi que l’Ensemble de Musique de Chambre de l’OSR, dans un programme de musique française avec la soprano Clémence Tilquin.
De 2011 à 2017, Jonathan Haskell a dirigé l’Orchestre du Festival des Variations Musicales de Tannay composé de membres de l’Orchestre de la Suisse Romande avec des solistes renommés : Renaud Capuçon, Edgar Moreau, Béatrice Berrut, Estelle Revaz, Camille Thomas, Rachel Kolly d’Alba, Louis Schwizgebel, Camille et Julie Berthollet.