Mercredi 23 août : 20h
Dans le parc du Château de Tannay
Programme :
- Antonin Dvorak (1841-1904) : 4 pièces
- Edvard Grieg (1843-1907) : sonate n°3
entracte
- César Franck (1822-1890) : Sonate
Renaud Capuçon , violon
Renaud Capuçon est l’un des très grands musiciens de notre temps, son rayonnement humain et musical séduit ceux qui le rencontrent. Il partage son talent avec passion et générosité, « la musique c’est ma vie » dit-il.
« Le violon dans l’âme » titre Sylvie Bonnier (le Temps, octobre 2016).
« Son jeu demeure un exemple de clarté, de générosité solaire, de naturel expressif. Un des violons les plus purs du monde. » Jean-Jacques Roth (Le matin Dimanche août 2016)
Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon étudie au CNSM de Paris, il en sortira avec deux grands premiers prix : musique de chambre et violon. En 1998, il est choisi par Claudio Abbado comme Konzertmeister du Gustav Mahler Jugendorchester. Il a aussi l’occasion d’enrichir son éducation musicale auprès de musiciens renommés, Thomas Brandis à Berlin, Isaac Stern, Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim, Franz Welser-Moest, Carlo Maria Giulini. En 2000, il est nommé « Rising Star » et « Nouveau talent de l’Année » aux Victoires de la Musique puis « Soliste instrumental de l’année » en 2005. En 2006, il reçoit le Prix Georges Enesco.
Renaud Capuçon se produit avec les meilleures formations orchestrales, sous des directions prestigieuses notamment, en tant qu’artiste en résidence, avec le Wiener Symphoniker au Musikverein à Vienne et avec l’Orchestre du Théâtre de Mariinsky de Saint-Pétersburg dirigé par Valery Gergiev. En 2013, il interprète en première mondiale, « Aufgang » concerto pour violon de Pascal Dusapin avec l’Orchestre symphonique de Cologne.
Passionné de musique de chambre, il collabore également avec les interprètes les plus éminents de notre époque et il est l’invité de choix des grands festivals européens.
En parallèle avec sa carrière de concertiste, après dix années à la tête des Rencontres artistiques de Bel-Air, il est actuellement le fondateur et directeur artistique du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, le directeur artistique du festival Les Sommets Musicaux de Gstaad, ainsi que professeur de violon à la Haute Ecole de Musique de Lausanne.
Autre corde à son arc, il est promu « Chevalier dans l’Ordre National du Mérite » en juin 2011 et « Chevalier de la Légion d’honneur » en mars 2016.
Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern.
Khatia Buniatishvili, piano
Avec sa virtuosité flamboyante et son allure de star, Khatia Buniatishvili est un phénomène dans le monde de la musique classique, elle ne laisse personne indifférent. Depuis plusieurs années, cette jeune pianiste s’impose comme une interprète majeure qui sait exprimer avec brio et en sonorités séduisantes, les émotions les plus passionnées comme les sentiments les plus délicats.
Née au solstice d’été 1987 en Géorgie qui connaît alors une période sombre de son histoire, Khatia Buniatisvili commence le piano dès sa petite enfance avec sa mère et donne, à six ans, son premier concert avec l’Orchestre de Chambre de Tbilissi où elle poursuit ses études. Elle se perfectionne par la suite à Vienne avec Oleg Maisenberg. Enfant surdouée, elle est lauréate de nombreux concours internationaux dont le Concours Horowitz et le Concours Arthur Rubinstein.
Elle débute alors au Carnegie Hall de New-York. Sélectionnée par la British Broadcasting Corporation parmi les BBC New Generation Artists, elle se produit ensuite au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d'Amsterdam, à la Philharmonie de Berlin. En 2012 elle est nommée « étoile montante » du piano par le Musikverein et le Konzerthaus de Vienne.
Khatia Buniatishvili est invitée à jouer partout autour du monde avec les plus grandes formations. Outre sa brillante carrière de soliste, elle se produit en musique de chambre avec les grands musiciens de sa génération et également à quatre mains et deux pianos avec sa sœur Gvantsa.
En 2015, les musiciens de l’Orchestre de Cannes (CPACA) lui demandent de succéder à Brigitte Engerer comme marraine de l’orchestre.
Ses enregistrements, Liszt en 2012 et Kaleidoscope en 2016, ont reçu le prix ECHO Classik à Berlin.
Khatia Buniatishvili a une belle définition de l’artiste : « C’est celui qui voit dans les plus petites choses et les moindres détails, de la tragédie et du bonheur ».
